René Lalique

René Jules Lalique, est un maître verrier et bijoutier français, né à Ay, dans la Marne, le 6 avril 1860 et mort le 5 mai 1945).



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Naissance en 1860 - Décès en 1945 - Art nouveau en France - Art nouveau - Art déco

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  • René Lalique est né à Aÿ (Marne) en 1860. On ne sait rien de précis sur sa... qu'il conçoit en verre, au flacon il n'y a qu'un pas et Lalique étudie, ... (source : docantic)
  • René Lalique est né à Aÿ, dans le département de la Marne, en France, en 1860.... Elle nous renseigne sur la vente des objets en verre Lalique, ... à l'ère Art déco, et Eric Knowles parlera du travail innovateur de René Lalique.... (source : rom.on)
Le coq

René Jules Lalique, est un maître verrier et bijoutier français, né à Ay, dans la Marne (France), le 6 avril 1860 et mort le 5 mai 1945).

Il s'est rendu célèbre par ses créations surprenantes de bijoux, puis de bouteilles de parfum, de vases, de bijoux, chandeliers, horloges et , à la fin de sa vie, de cabochons de voitures. L'entreprise qu'il a fondée fonctionne toujours. Son nom est resté attaché à la créativité et la qualité, car il a toujours su dessiner des objets fastueux mais restant discrets.


Le bijoutier Art nouveau

À 16 ans, il débute son apprentissage avec un joaillier parisien, Louis Aucoq. Il suit ensuite, de 1878 à 1880, les cours du Sydenham Art College à Londres. Après être revenu en France, il travaille pour Aucoq, Cartier, Boucheron et d'autres. Il découvre l'art japonais contemporain à travers les expositions universelles de 1867 et 1878, ce qui sera pour lui une source d'inspiration.

En 1882, il devient dessinateur concepteur indépendant pour plusieurs maisons de joaillerie de Paris (Georges Fouquet, Aucoq, Hamelin, Boucheron, Henri Vever... ) Il lance quatre ans plus tard, en 1885, sa propre joaillerie.

En 1890, il fait la connaissance de Alice Ledru qu'il épouse peu après et avec qui il aura une fille, Suzanne (1892) et un garçon, Marc Lalique (1900). Il se mariera bien plus tard avec Marie - Jeanne Anère avec qui il aura deux autres enfants : Raymond Lalique et Renée Lalique. Lalique s'est vu consacré comme un des concepteurs de bijoux principaux de l'Art nouveau français ; en créant des pièces innovantes pour la nouvelle boutique de Samuel Bing à Paris, La Maison de l'Art Nouveau. Il commence à exposer ses œuvres à son nom dès 1894, surtout au Salon des artistes français de 1897 et 1898. Le grand verrier Émile Gallé le découvre à l'occasion du premier et en fait un éloge appuyé. Son stand à l'exposition universelle de 1900 à Paris remporte un franc succès.

Tout en gardant les sources d'inspiration de l'Art nouveau, faune et flore, dont le paon, divers insectes et quelquefois un bestiaire fantastique, il innove en utilisant des matériaux peu usités pour la bijouterie à cette époque : le verre, l'émail, le cuir, la corne, la nacre, et en préférant fréquemment les pierres semi-précieuses aux pierres précieuses. L'introduction du volume dans la bijouterie est facilitée par ses connaissances en modelage. Il dessine ses modèles, les faisant réaliser par une équipe de ciseleurs, sculpteurs et émailleurs qu'il recrute avec soin.

De nombreuses femmes de la noblesse, de la bourgeoisie et du spectacle se sont mises à porter ses bijoux extraordinaires, telles la marquise Arconati-Visconti, la comtesse de Béarn, la princesse de Guermantes, Mme Waldeck-Rousseau, Sarah Bernhardt pour laquelle il réalise en 1902 son costume de scène pour la reprise de la pièce Théodora au Théâtre Sarah Bernhardt.

Le maître verrier

Il s'intéresse tôt au verre comme matière artistique et il installe dès 1890 un atelier de verrerie où il commence à expérimenter ses possibilités, tout d'abord dans la bijouterie. Il en effectue des moulages et apprivoise la liaison verre-métaux. Ses premiers bijoux comportant cette matière sont exposés en 1895.

Après avoir ouvert une boutique place Vendôme à Paris, il commence à concevoir en 1895 des flacons de parfums en verre, étant ainsi le premier à imaginer de commercialiser cet emblème du luxe et du raffinement dans un emballage tout aussi splendide. Il le fait aussi dans l'objectif de produire de beaux objets en séries importantes, et par conséquent de rendre son art accessible à un nombre croissant de personnes. Cette même année 1895, le Musée des Arts décoratifs fait entrer Lalique dans ses collections.

En 1898, il installe un atelier de verrerie dans la propriété de Clairefontaine (Yvelines), lui donnant la possibilité, surtout, de mieux maîtriser le verre soufflé.

En 1900, Lalique triomphe à l'Exposition universelle de Paris et en 1905 il ouvre un magasin, «plâce Vendôme». En 1910, il crée pour le parfumeur François Coty, qu'il a rencontré en 1908, le flacon pour «Ambre antique».

En 1913, il rachète une verrerie à Combs-la-Ville (Seine-et-Marne) et dès 1914, il convertit son usine à la fabrication d'objets médicaux destinés aux hôpitaux ainsi qu'aux pharmacies. En 1918, il construit une usine de verre en alsace à Wingen-sur-Moder.

Après la fin de la Première Guerre mondiale, les bijoux particulièrement colorés, particulièrement fantastiques de Lalique n'étaient plus dans l'air du temps. Le créateur le sent et décide de se reconvertir, et dès 1920, il se tourne vers l'Art déco. Ainsi le succédané néo-classique et géométrique Art Déco remplace l'Art nouveau. Cependant, selon Olivier Mauny, le PDG de Lalique, ses créations vont ouvrir la voie à une industrialisation des objets d'arts, car une des meilleures manières d'inscrire le luxe et l'esthétisme au quotidien est d'en faire des objets usuels. Il va ainsi créer de nombreux objets tels : vases, coupes, chandeliers, flacons à parfum, bouchons de radiateurs pour la 5 CV Citroën (1925), décorations des wagons-restaurants de l'Orient Express (1929), décorations de la salle à manger des premières classes du paquebot Normandie (1936), fontaines des Champs-Élysées.

En 1933, la première rétrospective est organisée au Musée des Arts décoratifs.

En 1945, année de sa mort, son fils Marc Lalique démarre le travail du cristal.

René Lalique est enterré dans le cimetière du Père-Lachaise, Paris, France.

Innovations techniques

René Lalique ne se contente pas de créer des modèles, il construit aussi une usine à Wingen-sur-Moder pour les fabriquer en grande série, et dépose des brevets sur de nombreuses techniques de fabrication (verre pressé-moulé, verre à double fond).

Il crée aussi des effets esthétiques : le satiné Lalique, les verres opalescents.

Retable de René Lalique à l'église Saint Mathieu, Millbrook, Jersey.

Œuvres de commande

L'excellence de ses créations, et le goût qu'il met dans œuvres, lui valent de réaliser le décor intérieur de plusieurs paquebots : l'Ile-de-France, le De Grasse, le Normandie, mais aussi des trains de prestige l'Orient-Express et le Nice-Côte d'Azur express.

Il réalise des vitraux pour l'église sainte-Nicaise de Reims. Inspiré par la chapelle de la Vierge Fidèle à Douvres-la-Délivrande, près de Cæn, il livre aux sœurs qui lui ont commandé un crucifix, hormis cette croix de verre, une porte de tabernacle, un retable, une lampe, deux colonnes lumineuses, les verrières du chœur, la table de communion et l'autel, entièrement en verre.

Réalisations monumentales

René Lalique fut le premier à sculpter le verre dans de grandes réalisations monumentales :

Ses œuvres et sa cote

Avec la disgrâce de l'Art nouveau, et les sombres années 1930, les bijoux de Lalique tombent dans l'oubli. Sa cote a véritablement commencé à démarrer à partir de l'exposition de 1991 au Musée des Arts décoratifs.

Bibliographie

Lien externe

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