Émile Friant

Émile Friant est un peintre français de l'époque Art nouveau né à Dieuze le 16 avril 1863, mort à Paris en 1932.

Biographie :

Sa famille fuit l'invasion prussienne en 1870 et s'installe à Nancy. Il fréquente brièvement l'École professionnelle de l'Est (actuel lycée Loritz), avant d'être repéré particulièrement tôt par Théodore Devilly, directeur de l'École des Beaux-Arts de Nancy. Son apprentissage des techniques de peintures à l'école de beaux arts, combiné à un talent évident lui permettent d'exposer aux Salons des beaux arts de Nancy dès 1878, tandis qu'il n'est âgé que de 15 ans.

Son parcours d'artiste

Son exposition aux Salons des beaux arts de Nancy est remarquée, et l'artiste se voit accordé une bourse d'étude. Cette bourse lui sert à quitter Nancy, et de partir étudier à l'École des Beaux-Arts de Paris. Il y fréquente un peintre : Alexandre Cabanel dont il devient l'élève.

Ses distinctions Émile Friant est récompensé par le second prix de Rome en 1883 pour Œdipe maudissant son fils Polynice. En 1889, à l'occasion de l'exposition universelle, il reçoit la médaille d'or pour son tableau La Toussaint. Son avenir est alors assuré, son travail s'est vu consacré, des commandes de toiles émanent de toute l'Europe et des États-Unis.

Son style Friant est un peintre naturaliste, appartenant au courant artistique de l'École de Nancy (bien que sa peinture ne soit pas dans le style Art nouveau). Il réalise essentiellement des scènes de la vie quotidienne ou des portraits. Ses amis ou sa famille lui servant fréquemment de modèle. À l'époque son style est quelquefois jugé comme trop réaliste. En effet, le réalisme des œuvres de Friant est proche de la précision d'une photographie, nouvelle technologie qui le passionnait.

Son parcours professionnel Outre ses fonctions de peintre, Friant dispensa des cours à l'école nationale des beaux arts de Nancy. Il y fut membre du comité directeur de l'école de Nancy. Cependant ses contributions au sein de ce courant artistique sont faibles comparé aux œuvres réalisées pour son propre compte.

Fin de sa vie En 1923, il devient membre de l'académie des Beaux-Arts. En 1931, il fut appelé commandeur de la Légion d'honneur. Il décède à Paris le 9 juin 1932, puis il est inhumé à Nancy, au cimetière de Préville.

Œuvres

• Un étudiant (1885) musée des Beaux-Arts de Nancy
• La Toussaint (1886) musée des Beaux-Arts de Nancy
• La Douleur (1898) musée des Beaux-Arts de Nancy
• Les Amoureux [1] musée des Beaux-Arts de Nancy
• La Discussion politique collection privée
• La Lutte (1889) Musée Fabre Montpellier
• L'Expiation (1909) collection privée
• Portrait de madame Coquelin Mère collection privée
• Tendresse maternelle collection privée
• Portrait de Madame Petitjean collection privée
• Portait d'Auguste Daum collection privée
• La Visite au studio (1906), collection privée
• Autoportrait collection privée
• Portrait d'Albert Jasson (1911), musée des Beaux-Arts de Nancy.
• Faunesse.
• Deux panneaux pour le grand salon de l'hôtel de ville de Nancy.

Bibliographie

• Au revoir Monsieur Friant de Philippe Claudel
• Henri Claude, Friant, préface de Philippe Claudel, Serge Domini éd., Metz, 2005

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